Ce matin, à 8h30, a débuté l’atelier sur la solution Dossier Patient Informatisé (DPI), un projet phare du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHP-CMU) pour la digitalisation des services de santé en Côte d’Ivoire. L’ouverture a été assurée par Mme DIBY, Chargée Communication à Direction de l’Information Sanitaire (DIS). Dès les premières heures, l’accent a été mis sur l’importance de cet atelier dans la sensibilisation et la promotion de l’utilisation optimale de la solution DPI.
Après la présentation des participants, M. AIDARA a été désigné Président de l’atelier, assisté par son présidium. M. OKA (Ingénieur informatique à la DISD), a ensuite procédé à la présentation des Termes de Référence (TDR) de l’atelier, soulignant les objectifs de la rencontre : élaborer des messages et supports de communication visant à sensibiliser sur l’impact de l’utilisation de la solution DPI dans les établissements sanitaires du pays.
Le Dr PONGATHIÉ, Directeur de la Direction de l’Information Sanitaire (DIS), a chaleureusement accueilli tous les participants, exprimant son souhait que les travaux se déroulent dans les meilleures conditions et aboutissent à des résultats constructifs.
Le moment clé de la matinée a été l’arrivée à 9h30 du Directeur BLEHIRI, à la tête de la DISD. Ce dernier, prenant la parole au nom du Ministre de la Santé, M. Pierre DIMBA, a officiellement lancé les travaux de l’atelier. Son discours, empreint de reconnaissance envers l’Unité de Coordination des Projets Santé de la Banque Mondiale (UCPS-BM), a mis en lumière l’appui essentiel de cette institution dans le financement et la mise en œuvre du projet.
Le Directeur BLEHIRI a insisté sur plusieurs points cruciaux pour la réussite de la digitalisation du secteur de la santé. « La communication ne doit plus jamais être mise de côté dans nos projets futurs », a-t-il déclaré avec fermeté. Il a souligné que pour garantir une gestion efficiente des dossiers médicaux, chaque patient devrait disposer d’un dossier en accord avec la loi de 2019, qui stipule la digitalisation et l’accessibilité de ces informations. Cela permettra non seulement d’améliorer la prise en charge des patients, mais aussi de faciliter les décisions des professionnels de la santé grâce à des données fiables et disponibles.
L’un des enjeux majeurs abordés durant son allocution a été l’importance de rendre les messages de sensibilisation inclusifs. Les supports produits lors de cet atelier doivent être compréhensibles pour tous : qu’il s’agisse des populations, des professionnels de la santé ou des personnes en situation de handicap. Il a également mentionné que les messages devraient être adaptés pour les personnes analphabètes, en utilisant des formats variés, tels que des visuels ou des supports audiovisuels, afin de garantir une accessibilité optimale pour tous les segments de la population :
« Tous les supports de communication existants doivent être exploités. Il ne faudra négliger aucun canal, qu’il s’agisse des radios de proximité ou des communications communautaires. L’Ivoirien nouveau doit posséder un carnet de santé électronique. Plus personne ne doit perdre la vie par ignorance des systèmes mis en place. Et jamais plus nous ne devrions avoir à refaire des examens médicaux en raison de la perte d’un carnet de santé. »
Cet atelier, qui s’étendra jusqu’au 12 octobre, marque une étape décisive dans l’appropriation de la solution DPI par les usagers et les professionnels de la santé. Il servira de base pour la mise en œuvre d’une communication plus efficace et d’une meilleure gestion des informations sanitaires, avec pour objectif ultime l’amélioration de la santé des populations.
Le Directeur BLEHIRI a réaffirmé que la communication doit être intégrée dès le début de tout projet et ne plus être reléguée au second plan, car elle est essentielle à la réussite des initiatives de modernisation du secteur de la santé.